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Mort de Guy Marchand : pourquoi aucune guerre autour de son héritage n’est à prévoir

Mort de Guy Marchand : pourquoi aucune guerre autour de son héritage n’est à prévoir

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Vendredi 15 décembre, le monde du septième art, mais aussi de la chanson, disait adieu à Guy Marchand. L’ancienne star de la série télévisée Nestor Burma avait alors rendu son dernier souffle, à l’âge de 86 ans, dans un hôpital du Vaucluse. Ses enfants Jules et Ludivine, qui avaient annoncé sa mort à l’AFP le jour même, avaient précisé que le comédien s’était « éteint paisiblement ». Celui-ci n’a néanmoins pas laissé derrière lui une très grande fortune.

De quoi mettre fin à l’éventualité qu’une guerre liée à sa succession ne soit déclenchée. En effet, comme le rappelait notamment Le Point, lundi 18 décembre, Guy Marchand n’a jamais baigné dans la richesse infinie puisque l’argent semblait lui brûler les doigts, à peine rangé dans son portefeuille. À 80 ans passés, l’acteur continuait les tournages pour renflouer les caisses. Le 19 avril dernier, il était notamment à l’affiche du film La Plus Belle pour aller danser de Victoria Bedos, aux côtés de Philippe Katerine, Pierre Richard (89 ans) et Brune Moulin. En 2021, auprès du Parisien, il reconnaissait avoir « gagné beaucoup d’argent sur les Nestor Burma« , en assurant avoir « tout dépensé » depuis.

Un acteur régulièrement à découvert, à cause de son train de vie aisé

« Les chevaux, les voitures [de collection, un attrait provenant du métier de garagiste qu’exerçait son père, NDLR], les femmes… J’ai aimé vivre largement. Et je n’ai pas eu de salaires de star, je suis un touriste », confiait-il en toute franchise. Des propos qui peuvent néanmoins faire tiquer puisque Guy Marchand a joué dans plus d’une soixantaine de longs métrages durant sa carrière, en incarnant pendant dix ans le personnage principal du détective privé Nestor Burma de la série éponyme. En 2019, dans les colonnes de Voici, le comédien assurait que « le cinéma [l]e sauv[ait] financièrement » puisqu’il ne « vend[ait] plus de disques ». « Et je suis à découvert au Crédit agricole de Cavaillon… Je suis dans le rouge avec ma retraite, les impôts à la source, la façon dont je dépense mon argent et ma passion pour les voitures américaines », détaillait le père de Jules et Ludivine sans tourner autour du pot.

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