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Que devient Bruno Masure, le présentateur phare du JT des années 80 et 90 ?

Que devient Bruno Masure, le présentateur phare du JT des années 80 et 90 ?

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Bruno Masure a présenté le journal télévisé pendant près de quinze ans. Mais à 76 ans, que devient le présentateur ?

Bruno Masure est né le 14 octobre 1947 à Lille, dans le nord de la France. Après avoir obtenu son baccalauréat, il a poursuivi des études supérieures en sciences politiques et en journalisme. Puis, il a commencé sa carrière de journaliste à l’ORTF (Office de Radiodiffusion-Télévision Française) dans les années 1970. En 1984, Bruno Masure a rejoint TF1, où il a présenté le journal télévisé de 13 heures puis celui de 20 heures.En 1990, il a quitté TF1 pour Antenne 2, où il a continué à présenter le journal télévisé de 20 heures jusqu’en 1997. Durant cette période, il a couvert de nombreux événements majeurs, tels que la chute du mur de Berlin, les guerres du Golfe et diverses élections présidentielles. Toutefois, en 1997, après une longue carrière marquée par de nombreuses distinctions, Bruno Masure a quitté Antenne 2 (devenue France 2 en 1992).

Son autre passion

Passionné par l’écriture, il s’est lancé dans la publication de livres. Il a écrit plusieurs ouvrages. Parmi ses œuvres les plus notables, on trouve « La Télé rend fou… mais j’me soigne ! », une réflexion satirique et acerbe sur le monde de la télévision, et « Le Petit Livre de Bruno Masure », « Élysée Academy » ou encore, « Journalistes à la niche ? : De Pompidou à Sarkozy, chronique des liaisons dangereuses entre médias et politiques ». De 1999 à 2003, Bruno Masure a été l’un des chroniqueurs de l’émission Vivement dimanche prochainprésentée par Michel Drucker. Et de 2005 à 2011, il a été chroniqueur sur France Inter dans l’émission Le Fou du roi animée par Stéphane Bern.

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Aujourd’hui, âgé de 76 ans, Bruno Masure est à la retraite, bien loin de la télévision. « Je voyage, je tweete, je m’occupe de mes chats… Tout va bien ! Quand on la chance d’avoir une retraite convenable, être payé à rien faire est absolument génial. Je préfère ne rien dire ! Mais je ne suis vraiment pas à plaindre. J’ai eu la chance d’être bien payé une grande partie de ma vie. À TF1, j’ai d’abord gagné 60 000 francs (12 800 euros) puis 80 000 francs (17 000 euros) par mois. Ensuite, j’ai voulu retrouver le service public, donc je gagnais 60 000 à nouveau sur France 2. Aujourd’hui, les présentateurs gagnent beaucoup plus ! », confiait-il dans Gala en 2023.

Le présentateur profite de sa retraite

Côté vie privée, Bruno Masure est marié avec Cathy. Ils n’ont pas d’enfants. Le présentateur est également bisexuel, une confidence faite sur le plateau de « Vie privée, Vie publique », présentée par Mireille Dumas. Un coming-out qu’il a amèrement regretté, comme la chanteuse Angèle avec Cyril Hanouna.

« J’ai été complètement piégé par Mireille Dumas. Elle me contacte d’abord pour une nouvelle émission (Vie privée, vie publique), sur le thème des regrets (…) Au bout d’1 h, elle me demande ce que je pense de la bisexualité. Elle insiste lourdement et naïvement, je finis par craquer : ‘J’ai toujours été bisexuel et ça n’a jamais posé problème à mes partenaires et mes proches’. Elle n’avait évidemment gardé que les passages sur ma vie sexuelle. Ce n’était pas correct donc je lui veux encore », avait-il expliqué dans Gala.

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Une sexualité qui était pleinement assumée dans sa sphère privée. Son épouse était au courant.« Elle s’en foutait, heureusement. Elle s’est dite que si j’en avais parlé, c’est que j’en avais eu envie. Elle était déjà au courant. Cathy a travaillé dans la société de production de Mireille Dumas ensuite et elle en a un très mauvais souvenir : en plus de ne pas être une patronne sympa, elle payait mal ! », avait-il ajouté dans l’entretien.

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D’ailleurs, Bruno Masure avait confié que son coming-out n’avait rien changé dans sa vie professionnelle. « Mon patron, Patrick Le Lay, était catholique pratiquant (…) Ce qui l’intéressait, c’était que je continue à faire de bonnes audiences (…) Finalement, il n’y a pas eu beaucoup de réactions. J’ai reçu plutôt des lettres de jeunes qui vivaient à la campagne et me remerciaient d’avoir parlé, car c’était très caché à l’époque », concluait-il.

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